Le vélo est certainement la première image qui nous vient à l’esprit quand on parle de mode de transport « vert ». Avec la fin du confinement, l’Etat souhaite développer son utilisation pour éviter l’engorgement des transports en commun. Des aides financières sont donc mises en avant pour que les salariés privilégient ce mode de déplacement entre leur domicile et leur lieu de travail.

Le forfait mobilité durable
Depuis le 1er janvier 2020, le forfait mobilité durable remplace l’indemnité kilométrique vélo (IKV). Cette mesure financière consiste à exonérer les entreprises de cotisations sociales et fiscales lorsqu’elles prennent en charges les frais de trajets de leurs salariés. Les déplacements qui ouvrent droit à cette exonération doivent se faire en vélo, covoiturage, véhicules électriques, hybrides ou à hydrogène.
Cette mesure est laissée au libre choix des entreprises et peut représenter jusqu’à 400€ par an et par salarié. Le versement se fait en une fois et peut se cumuler avec la prise en charge partielle des frais de transports publics.
Les agents de la fonction publique d’Etat peuvent également bénéficier d’une aide de 200€ par an (pour des trajets en vélo ou covoiturage).
Aide à la remise en état d’un vélo
Beaucoup de personnes ont un vélo qui dort dans un garage, une cave… Pour encourager les français à les remettre en état si besoin, l’Etat a mis en place une aide aux réparations d’un montant de 50€ hors taxe (maximum). Les propriétaires qui souhaitent en bénéficier doivent faire réparer leur vélo chez un réparateur référencé.
Les démarches à suivre sont assez simples :
- trouver un réparateur affilié grâce à la plateforme coup de pouce vélo
- se rendre au rendez-vous fixé avec son vélo et sa pièce d’identité
- et penser à se munir de son téléphone pour présenter le SMS qui aura été envoyé préalablement
A noter qu’il n’y a pas besoin de faire l’avance des frais, seul un éventuel dépassement des 50€ peut-être facturé. Pas d’inquiétude, un devis doit être remis avant toute intervention ?

La prime vélo à assistance électrique
Depuis le 1er février 2018, l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE) peut ouvrir droit au versement d’une prime. Pour profiter du bonus VAE, il faut respecter les conditions suivantes :
- justifier de l’achat d’un vélo neuf , avec une date d’achat à compter du 1er février 2018
- le vélo ne doit pas utiliser de batterie au plomb
- le propriétaire ne doit pas le céder dans l’année suivant son acquisition
- une collectivité locale doit avoir versé une première aide pour pouvoir prétendre à celle-ci
- le foyer fiscal ne doit pas payer d’impôts l’année qui précède l’achat
Le montant de l’aide qui sera versée ne peut pas être supérieure à l’aide versée par la collectivité locale. Le montant cumulé des deux aides sera égal, au maximum, au montant le plus faible entre :
- à 20% du coût d’acquisition du VAE
- ou à 200€
Alors, prêt(e)s à pédaler ?
Le contexte actuel pousse le gouvernement à promouvoir l’utilisation du vélo en France. Personnellement, si je devais choisir entre prendre un métro bondé ou enfourcher mon vélo, je n’hésiterais pas longtemps… De plus, il faut bien prendre en compte les risques sanitaires qui seront toujours présents après le déconfinement.
Alors si en plus de préserver ta santé, tu veux travailler ta condition physique et faire de belles économies, c’est le moment ? Quand on peut allier tous ces avantages, pourquoi s’en priver ? Profite de ces aides financières pour te remettre en selle !